"Des Saints nous parlent du Purgatoire"
Beaucoup de saints ont donné une idée de la réalité du purgatoire. Leurs témoignages nous offrent des exemples concrets qui illustrent et confirment la doctrine de l'Eglise.
Examinons en particulier ce qu'on écrit trois saints qui ont beaucoup influencé notre génération : Saint Padre Pio, Sainte thérèse de l'Enfant-Jésus et sainte Faustine Kowalska.
Saint Padre Pio "Ne jamais renvoyer" !!!!
Le Padre PIO raconta cette histoire au père Anastasio, son confrère :
"Un soir, pendant que j'étais seul dans le choeur à prier, j'entendis le bruissement d'un habit et j'aperçus un jeune moine qui stationnait près du Maître-Autel.
Il semblait épousseter les candélabres et arranger les fleurs. J'ai cru que c'était le père Leone qui préparait l'Autel et, puisque c'était l'heure du dîner, je suis allé lui dire :
"Père Leone, va dîner !!!! Ce n'est pas le moment d'épousseter ni de ranger l'autel"!
Mais une voix qui n'était pas celle du père Leone, me répondit :
"Je ne suis pas Père Leone.
Et qui es-tu ? Lui demandai-je.
Je suis un de tes confrères et j'ai fait mon noviciat ici. J'étais chargé de ranger l'autel pendant mon année de noviciat. Hélas, je n'ai pas souvent honoré Jésus lorsque je passais devant l'autel, si bien que le très Saint Sacrement, qui était conservé dans le tabernacle, n'a pas été respecté. A cause de cette grave négligence je suis encore au purgatoire. Maintenant Dieu, dans son immense bonté, m'a envoyé ici pour que tu puisses accélérer le temps où je jouirai du Paradis. Prie pour moi "!
Croyant être très généreux envers cette âme souffrante, je m'exclamai :
"Tu iras au Paradis demain matin, lorsque je célébrerai la Sainte Messe".
Alors ce frère cria :
"Cruel"!!
Et il disparut en pleurant. Ce gémissement me causa une blessure au coeur que j'ai senti et sentirai toute ma vie. En effet, j'aurais pu envoyer tout de suite cette âme au Paradis, alors que je l'ai condamnée à rester encore une nuit dans les flammes du purgatoire."
"Je suis mort dans un incendie"
Un soir, le Padre Pio était au rez-de-chaussée du couvent, dans une chambre transformée en hôtellerie. Il était seul. Il venait de se mettre au lit quand, tout à coup, un homme enveloppé d'un manteau noir lui apparut. Stupéfait, le Padre se leva de son lit et demanda à l'homme qui il était et qu'est-ce qu'il voulait.
L'inconnu répondit qu'il était une âme du purgatoire : "Je suis Pierre Di Mauro, dit-il. Je suis mort dans un incendie le 18 Septembre 1908 dans ce couvent."
En effet le couvent, après l'expropriation des biens ecclésiastiques, avait été transformé en un hospice pour personnes âgées.
"Je suis mort dans les flammes pendant que je dormais sur ma paillasse, exactement dans cette chambre. Je viens du purgatoire, car Dieu m'a permis de te demander de célébrer une messe poru moi demain matin. Grâce à cette messe je pourrai enfin aller au Paradis".
Padre Pio promit à cet homme qu'il dirait une messe pour lui.
"Mais racona Padre Pio, je désirais l'accompagner à la porte du couvent. J'avais bien compris que je parlais avec un defunt. En effet, lorsque nous sortîmes sur la place de l'Eglise, l'homme qui était à côté de moi disparut tout à coup. Je dois admettre que je suis rentré au couvent assez effrayé. Le père Paolino da Casacalenda, prieur du couvent, s'aperçut de mon agitation. Après lui avoir expliqué ce qui s'était passé, je lui demandai la permission de célébrer la Sainte Messe pour l'âme du défunt".
Quelques jours plus tard, le père Paolino voulut vérifier l'information et se rendit au Bureau des enregistrements de la Mairie de San Giovanni Rotondo. Il fit sa demande et on lui permit de consulter le registre des défunts de l'année 1908. L'histoire du Padre Pio était vraie. Dans le registre des défunts, le père Paolino trouva que Pierre di Mauro était mort le 18 septembre 1908 dans l'incendie de l'hospice.